logo simulassur blanc

Augmentez votre chiffre d'affaires

Devenir partenaire

Assurance de prêt immobilier et cancer du sein : une meilleure évaluation des risques grâce à Vitae Breast Cancer de Scor

Contracter un crédit pour financer un projet immobilier est très compliqué pour les personnes ayant souffert d'une grave maladie comme un cancer. Malgré la convention Aeras, l'accès à l'assurance reste difficile. Le réassureur Scor développe Vitae Breast Cancer, un outil numérique qui facilite l'évaluation du risque par l'assureur et permet une meilleure inclusion des femmes guéries d'un cancer du sein.

Cancer du sein et refus d'assurance : la double peine

Parce que les femmes ayant été victimes d'un cancer du sein présentent un risque important de récurrence ou de développer un second cancer du sein 15 à 20 ans après la fin du protocole, elles peinent à concrétiser un projet immobilier en raison des difficultés rencontrées pour assurer leur crédit. Malgré un taux de survie à 5 ans qui est passé de 79% à 89% entre 1990 et 2021, ces “survivantes” paient deux fois le prix de la maladie par l'exclusion ou au mieux, par l'application de surprimes rédhibitoires.

L'assurance étant une condition suspensive à l'obtention d'un prêt immobilier, les personnes souffrant ou ayant souffert d'une pathologie grave peuvent se tourner vers la convention Aeras (s'Assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé), un dispositif fondamental, opposable aux banques et aux assureurs, qui leur facilite l'accès à l'assurance, sans pourtant qu'il y ait obligation de résultat. La convention ne garantit nullement la souscription à l'assurance, indispensable pour décrocher un financement bancaire.

En 2016, la convention Aeras a fait un grand pas en faveur des anciens malades du cancer en instaurant le droit à l'oubli qui stipule qu'aucune information sur la maladie cancéreuse ne peut être ni demandée ni exploitée par l'assureur 10 ans après la fin du protocole et en l'absence de rechute (cinq ans pour les cancers diagnostiqués avant les 21 ans de la personne).

Repousser les limites de l'assurabilité

Pour les autres candidats à l'emprunt touchés par la maladie, le dispositif étudie la demande d'assurance sur trois niveaux en fonction des risques. Après deux premiers refus, la demande est examinée à un troisième niveau par le pool des risques très aggravés, c'est-à-dire un groupe de réassureurs. Celui-ci fait appel aux capacités d'assurance de l'ensemble du marché et statue de manière définitive sur le dossier. À cet ultime niveau, 80% des demandes sont refusées. Les recalé(e)s doivent alors se tourner vers des solutions alternatives pour couvrir leur prêt (nantissement d’une assurance vie, hypothèque sur un autre bien immobilier, caution d'un tiers), et quand rien n'est possible, renoncer à leur projet.

Les assureurs justifient ces refus par le caractère imprévisible et hétérogène du cancer, qui peut resurgir à tout moment, même après plusieurs années de guérison. Aucun cancer n'est similaire, chaque tumeur est unique et personne ne sait précisément quels paramètres contrôlent l'évolution d'un cancer. Depuis quelques années, la data science se développe en oncologie pour cibler les traitements et apporter une réponse personnalisée capable de mieux soigner les malades et de réduire les effets secondaires potentiels. Elle fait son entrée dans le domaine de l'assurance de prêt pour aider les professionnels à formuler une réponse plus circonstanciée.

La data science au service de l'assurance emprunteur

De la même façon que les professionnels de santé utilisent des applications issues des nombreuses bases de données pour établir un protocole de soins personnalisé, s'appuyant sur l'évolution la plus probable de la maladie en fonction des facteurs propres à chaque patient, les spécialistes de l'assurance crédit immobilier peuvent fonder leur analyse sur les modélisations du calculateur Vitae Breast Cancer, un outil innovant conçu par le réassureur Scor.

 

Grâce aux progrès de la médecine et à une compréhension plus fine des travaux de recherche sur le cancer du sein, la société de réassurance Scor a pu développer ce calculateur qui permet de définir pour chaque personne concernée son propre risque de récidive et de mortalité. Vitae Breast Cancer est utilisé en complément de la convention Aeras, il n’a pas pour vocation de diminuer le nombre de refus mais d’améliorer l'inclusivité financière en proposant un tarif adapté aux caractéristiques de chacune.

L'objectif de Vitae Breast Cancer est de déterminer une prime qui reflète au mieux le risque actuel incarné par la personne ayant un antécédent de cancer du sein. Cela se traduit par l'accès à l'assurance pour certaines anciennes malades rejetées par une souscription traditionnelle, et pour d'autres, par une prime diminuée, adaptée à leur profil de risque. En raison de la sévérité des cancers et de la probabilité significative de récurrence, toutes les femmes ayant souffert de cette pathologie ne peuvent bénéficier d'un tarif standard. Avec Vitae Breast Cancer, même les femmes présentant un risque élevé se voient proposer des conditions sur-mesure, adaptées à leurs besoins médicaux et financiers.

Scor donne l'exemple d'une femme de 40 ans, guérie d'un cancer du sein déclaré à l'âge de 35 ans, et ne présentant aucun risque annexe (obésité, tabagisme, etc.), qui a pu obtenir une assurance de prêt à un tarif standard. Vitae Breast Cancer avait calculé qu'elle ne présentait pas plus de risque qu'une personne n'ayant jamais eu de cancer.

L'intérêt pour les candidats à l'assurance est clair, il l'est également pour les assureurs. Vitae Breast Cancer de Scor transforme leur métier et leur offre un support technologique qui favorise l'inclusion en assurance et leur permet de mieux structurer leurs produits. Le calculateur est intégré dans Solem, un outil de tarification des risques en ligne qui a bénéficié d'une nouvelle version fin 2017.

Simulassur

Augmentez votre chiffre d'affaires avec l'Assurance de Prêt

Devenir partenaire

Avis

Ingénieurie Concept Finance

L'outil SimulAssur est un appoint indispensable lors de mes entretiens.

Patrick Cuvelier