De nombreux courtiers en assurances ont souffert de l’Accord National Interprofessionnel. Non seulement privés d’un important potentiel de développement avec l’arrivée de l’assurance collective obligatoire, ils ont vu leur portefeuille, et donc leur récurrent tout comme la valeur de leur portefeuille fondre.
Face à ce changement de marché, vers quelles nouvelles opportunités se (re)tourner ?
Où la complémentaire santé était rémunératrice et peu chronophage : prime moyenne d’environ 800€, escompte en 40/10 et précompte, sans gestion quotidienne lourde ni grande technicité nécessaire ; l’IARD semble aux antipodes : prime moyenne faible, rémunération minime, gestion lourde et chronophage.
Alors sur quels marchés s’orienter ?
L’assurance de prêt : une aubaine !
Début 2018, le Conseil d’Etat valide l’Amendement Bourquin – du nom du Sénateur du Doubs : cette évolution législative permet la résiliation annuelle de l’ensemble des contrats d’assurance emprunteur jusqu’alors verrouillés par les banques.
Un marché s’ouvre. Avec peu de succès jusqu’alors : manque de conseil des particuliers, difficulté de mise en œuvre par les professionnels (process, date de résiliation, blocages ineptes des banques…).
Pourtant, l’arsenal législatif se renforce : une loi adoptée en 2019 par le Sénat sera présentée en début d’année à l’Assemblée Nationale précisant la date anniversaire et accentuant les pénalités à l’encontre des banques ne jouant pas le jeu.
Ainsi, un marché représentant plusieurs milliards d’euros de primes s’ouvre au courtage.
Si les courtiers en crédit, peu appétents à s’y développer par peur de perdre leurs conventions bancaires, les courtiers en assurances, CGP et agents généraux devraient y voir une réelle opportunité : une économie immédiate pour leurs clients (représentant plusieurs milliers d’euros sur la durée du prêt), une mise en œuvre facilitée par l’arsenal législatif, une durée moyenne de détention des contrats de 8 ans et une gestion quasi nulle.
Comment développer son activité en assurance emprunteur ?
En 2018, selon l’INSEE, 58% des Français sont propriétaires de leur résidence principale et parmi eux, les deux tiers ont un prêt immobilier en cours.
Ainsi, lorsque le courtier se retrouve face à un client, il y a une chance sur 3 que celui-ci détienne un prêt en cours. En sachant que 85% des contrats emprunteur sont des contrats groupe, avec dans la majorité des cas un coût total à optimiser.
La première piste du courtier pour identifier les propriétaires est d’analyser son portefeuille d’assurance habitation. Il sera alors aisé d’identifier les propriétaires, occupants ou non.
Mais de nombreuses autres pistes peuvent être exploitées :
- Parmi les apporteurs potentiels, on peut identifier les constructeurs de maisons individuelles, les promoteurs immobiliers, les agents immobiliers ou encore les vendeurs de défiscalisation…
- Il est tout à fait aussi possible de sonder les listes de permis de construire délivrés par les mairies ou encore d’acheter des leads. En effet, depuis début 2019, les compagnies et courtiers grossistes ont accentué leur communication sur la possibilité de résilier annuellement leur contrat d’assurance de prêt et les emprunteurs sont de plus en plus nombreux à être au fait de ce droit et de l’économie potentielle.
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N’hésitez plus : contactez votre inspecteur commercial !