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Période de taux bas : l’assurance emprunteur, au centre d’une offre de prêt réussie !

Les taux d’emprunt battent chaque mois leurs plus bas historiques. Ainsi, on observe à fin août des taux nominaux qui varient:

  • sur 15 ans, entre 0.60% (pour les meilleurs profils) et 1.15% ;
  • sur 20 ans, entre 0.75% et 1.33% ;
  • sur 25 ans, entre 0.85% et 1.50%.

Dans ce contexte où emprunter ne coûte que très peu, le poids de l’assurance emprunteur dans le coût total du financement prend une place prépondérante. A tel point que, pour certains profils, le coût de l’assurance emprunteur sera supérieur aux intérêts.

Quand le coût de l'assurance dépasse le coût du crédit

Si hier le coût de l'assurance dépassait le coût de l'emprunt que pour des profils dits "à risque" (seniors, risques aggravé de santé...) aujourd'hui, nous entrons dans une ère ou le phénomène se généralise pour quasiment tous les profils.

Prenons l'exemple d'un couple de cadres de 40 ans empruntant 250000 euros sur 20 ans au taux de 1.25%, le montant total des intérêts s’élèvera à 32 680€. L’assurance groupe proposée par l’établissement prêteur au taux annuel de 0.36% représentera un coût de 36 000€, soit 10% de plus que le coût des intérêts. En souscrivant un contrat en délégation auprès d’un assureur externe plutôt que le contrat groupe de la banque, le client aurait obtenu une assurance avec un TAEA de 0.12% et réalisé une économie de 24 000€, soit environ un tiers du coût total de son opération de crédit (intérêts + primes d’assurance).

On comprend alors que la négociation d’une délégation d’assurance devient un levier non négligeable pour remporter un dossier de crédit face à un concurrent (que ce soit la banque actuelle du client ou un autre courtier en crédit).

Cependant, dans un marché où le crédit immobilier ne rapporte que très peu aux établissements bancaires et représente plus que jamais un simple produit d’appel, les établissements bancaires tendent à proposer des contrats en délégation externe (moins chers que les contrats groupe) ou à assouplir leurs tarifs sur les contrats groupe en proposant des remises pouvant aller jusqu’à 50%.

L’unique but de cette démarche est d’optimiser leur marge sur l’opération de financement.

La question qui se pose alors est de savoir si, à coût équivalent, la souscription d’un contrat groupe et d’un contrat en délégation se valent ?

Contrat groupe à prix réduit ou contrat en délégation : que choisir ?

Et bien tout dépendra des garanties et modes d’indemnisation proposées par le contrat groupe : en effet, si la quasi-totalité des contrats de délégation sont en forfaitaire et permettent de couvrir les clients à partir de 33% d’invalidité permanente et de racheter les franchises d’hospitalisation ou intervention chirurgicale pour les problèmes de dos et psy et même de moduler la franchise en cas d’arrêt de travail, ce n’est pas nécessairement le cas des contrats groupe.

Il convient alors de regarder dans le détail le contrat groupe proposé par la banque, en se posant les questions suivantes :

  • L’indemnisation est-elle forfaitaire, indemnitaire ou mixte ? Voyons chacun des cas :
    • Sur un contrat de délégation ou un contrat groupe indemnisant l’ITT (arrêt de travail) en forfaitaire (comme par exemple le contrat groupe Crédit Agricole Alsace Vosges), l’assureur remboursera la mensualité, dans la limite de la quotité assurée, sans tenir compte d’une éventuelle perte de revenus.
    • Sur un contrat en indemnitaire (comme celui de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur pour les salariés et fonctionnaires), si l’assuré n’a pas de perte de revenus, du fait d’un maintien de salaire ou d’une couverture prévoyance individuelle ou collective, l’assureur n’interviendra pas sur le remboursement de la mensualité.
    • Sur un contrat à indemnisation mixte, comme celui du Crédit Mutuel Arkéa, l’assureur interviendra en fonction de la perte de revenus mais avec un minimum forfaitaire de 50% de la mensualité.
  • L’invalidité est-elle évaluée en fonction de la profession au jour du sinistre ou en tenant compte des possibilités de reclassement ?
  • Les pathologies disco-vertébrales et psychiatriques sont-elles couvertes sans condition d’hospitalisation ?
  • La franchise en cas d’arrêt de travail peut-elle être raccourcie pour les indépendants ou rallongée pour les fonctionnaires ?

La liste des questions pourrait encore s’allonger mais l’on comprend au travers des quelques questions ci-dessus qu’un contrat d’assurance emprunteur ne s’évalue pas qu’à son tarif même si ce dernier doit être pris en considération. D’autant plus en cette période de taux bas où le poids de l’assurance emprunteur va avoir un impact majeur sur le coût total de l’opération de prêt.

Une question ? Les experts de chez Simulassur by Eloïs sont là pour vous accompagner dans votre stratégie de développpement en assurance emprunteur. CONTACTEZ-NOUS ! 

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